samedi 28 mars 2009

Dvâravatî : aux sources du bouddhisme en Thaïlande

Hier soir comme il y a deux mois, je rencontre une personne qui engage naturellement la conversation dans un espace non dédié à des échanges spontanées et instinctives. C'est à dire dans le pot de l'ENS et dans la rue en sortant du métro.

De la première conversation, il est sorti que je devais visiter le musée guimet et de la seconde que euh... chanter dans le métro c'est le malll (c'était pas moi...).

Au musée guimet,

Nous sommes allé voir l'exposition sur la civilisation Dvâravatî. Comme la majorité des personnes, la première réaction : Dvâravatî ? Une civilisation ? Ah bon, civilisation égyptienne, aztèque, incas, européenne... Je ne vois pas de Dvâravatî. Et oui, comme le disait la personne que j'ai rencontré, qui enseigne l'histoire de l'art italien, "l'art est eurocentrique". Au japon, certains raffole de la période Rococo française ou de l'art vénitien. Mais en Europe, que connait-on des civilisations asiatiques ? Pas grand chose en réalité.


Situé en Indochine (Thaïlande), cette civilisation perdurait du VIe au XIe siècle. L'art qu'ils nous ont laissé est profondément bouddhique. On ne dispose que peu d'informations sur cette civilisation à part les sculptures, les œuvres laissés qui perdurent dans le temps. Cette civilisation s'est indianisé puis s'est perdu sous la domination Khmer.

Quelques photos de l'exposition ici : http://www.flickr.com/photos/lilipop/sets/72157615727638629/



On y observe les fameuses roues de la loi, le Dharmachakra.

Des représentations diverses du bouddha est représenté ainsi que certains passages de la vie et du récit de bouddha. On y apprend quelques positions des mains si chère à nos politiques d'aujourd'hui. Par exemple : le Vitarka-Mudrâ, ou mudrâ de l'enseignement et de l'argumentation. En position debout ou assise, la main droite est relevée au niveau de l'épaule et le pouce forme avec l'index un cercle, les autres doigts étant relevés. Le bras gauche est au niveau de la taille, la main effectuant le même geste ou parfois la paume tournée vers le haut.



Belle exposition, le seul reproche est le manque d'explications pour néophytes. Ils étaient avare en étiquette...
J'ai failli signé Dolphine et Marek mais la dame du musée m'a regardé avec des yeux de merlan frit en criant sisi il reste de la place ICI ! (Le livre d'or était déjà plein à craquer)

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