samedi 23 mai 2009

Star Trek XI




Star Trek est une série mythique des nerds et des geeks. Et voilà qu'en 2009, un nouveau film sort, c'est le onzième opus de la série renouvelant la franchise et créant un nouveau départ.

Ce qui me choque, c'est que c'est le onzième de la série et si on regarde sur wiki, il y en a à peu près un tous les 3 ans jusqu'à aujourd'hui ! Qui se rappelle des autres épisodes ? Je me souviens un peu de Star Trek VI que j'ai du voir quand j'étais enfant. Je confondais tout le temps avec Star Wars. Le scénario portait sur un vaisseau invisible qui foutait pas mal de bordel, l'enterprise arriva à le détruire en fabricant une sorte de missile à tête chercheuse, et le film se termine pas la phrase shakespearien du méchant : être ou ne pas être et ... Boom.

Scénar :
Le synopsis d'allociné est tout bidon, on se croirait dans un autre film à vrai dire.
Kirk est né dans un vaisseau qui se fait attaquer par une immense structure qui sort du néant, son père reste sur le vaisseau pour protéger les survivants pendant que sa mère accouche dans une nacelle de sauvetage.
25 ans plus tard, Kirk s'engage dans starfleet puis rencontre bientôt le vaisseau qui a tué son père. Celui-ci doté d'une technologie très avancée a un dessein étrange qui semble lier à Spock le vulcain.

Le début est puissant, pêchu et intense. On n'aurait pas souhaité un meilleur départ. On suit ensuite le parcours de Kirk et de spock jusqu'à son entrée dans starfleet. Le premier préjugé qu'on aurait pu avoir avec la série vient des personnages kitsch à en mourir, habillés en collants et en teeshirts moulants monochrome allant du fluo au très clair. Ce cauchemar est balayé assez rapidement par des acteurs jeunes et énergiques. JJ Abrams a réussi à dépoussiérer sa série en rajeunissant la franchise vieillotte et les acteurs asthmatiques. La fin du film s'essouffle un peu, on a un retour de l'holywoodien héroïque un peu bidon qui ternie le tout.

Star Trek XI est un space opera des plus classique ressemblant beaucoup à Starship troopers. On suit l'engagement des héros, et leur vie dans l'université très stricte et codée. Même s'ils ne sont pas vraiment amis, comme dans le film mythique de Verhoeven, il y a la brute Kirk, l'intello Spock et la nana dont je ne me souviens plus du nom. L'atmosphère est la même : une sorte d'illusion de calme, d'innocence et de jeunesse jusqu'à l'appel de la planète Vulcain. Cela me fait penser au début de Full Metal Jacket aussi, la tragédie en moins.

J'ai noté quelques incohérences et défaut de réalisation. Je suppose qu'il y a eut pas mal de scène coupés au montage (le film dure 2heures au final).
Outre le fait que les vaisseaux de starfleet ne ressemble à rien de concevable physiquement, on assiste à des combats dans lesquels ceux-ci flottent en faisant semblant de tourner d'un côté ou de l'autre sans rencontrer l'ennemi (Deux hélicoptères en vols stationnaires) mais la réalisation fait que l'on a l'impression que les vaisseaux foncent à tout allure vers l'avant.
Il y a les scènes "pète les yeux" pour frimer. Pourquoi mais pourquoi, le dock de départ des engagés se situe en plein milieu d'un hangar de construction ?? C'est comme si on prenait le paquebot au milieu des chantiers de saint nazaire, ou le train dans les usines de maintenance de la SNCF.
Quelques questions sans réponses : Pourquoi les autochtones ne détruisent-ils pas le puit de forage qui arrive du vaisseau de nemo ? Un coup de missile devrait suffire. La terre comme vulcain ont l'air d'être complètement dépassé par les méchants. Le capitaine Pike se fait capturer puis torturé pour qu'ils délivrent les codes d'accès de la défense de starfleet, une scène entière et on ne sait toujours pas ce qu'il a fait ou pas.

Au final, on a un bon film, ce qui va sans aucun doute démarrer de nouvelles opus dans ce monde parallèle aux films précédents.

8/10

Les +
Humour léger
Scènes de space opera grandiose
Dynamique
Non kitsch

Les -
Quelques incohérence
Fin bordélique

Aucun commentaire: