mercredi 6 avril 2011

Majesty 2


Petit jeu sympathique déniché sur Steam.

Késako ?
On peut appeler cela un Jeu de stratégie indirect. On construit des bâtiments, on pérennise notre économie, on se fait des ennemis et on embauche des héros ... qu'on ne contrôle pas ! Oui la nouveauté est que ces satanés héros, fers de lance de votre armée se contrôlent par l'intermédiaire de quêtes, de décrets, de drapeaux que vous éditez d'un simple coup de souris. Placez un point dans une zone inconnue, et un éclaireur ira explorer les nouvelles contrées, moyennement finances bien entendu...

Donj.
Quel est la similitude en un groupe de rôlistes jouant à donj et notre petit groupe de héros de Majesty 2 ? Ils sont tous vénaux, quémandant et implorant pièces sonnantes et trébuchantes pour la moindre action aussi banale, que facile. Il vous faudra fixer les prix pour chaque action, et si le montant est trop faible, aucun de vos soldats ne se bougeront le cul. Le panel des héros recrutable est classique: Guerrier, mago, voleur, prêtre et archer constitueront vos soldats de base. Ensuite certains de ces héros peuvent évoluer dans des classes évoluées et plus sympathiques. L'univers est un mélange entre Warcraft 3 et la série des Heroes of Might and Magic, un peu cartoonesque, ancré dans un monde fantastique comportant les monstres et les humanoïdes les plus basiques ainsi que les némésis judéo chrétien typiques : Démons et cie. La campagne possède une difficulté croissante qui vous tiendra en haleine une vingtaine d'heures. L'histoire, on peut l'oublier dès le premier scénario.

Mais quels bande de crétins ces PJs ! Ah non, c'est l'IA codée avec les pieds d'elephant man mais c'est presque pareil. Combien de fois, des héros niveau un foncent seuls dans un coin contenant dragon ancestraux et liches niveaux 20 ... Les drapeaux permettant de contrôler les héros sont au nombre de 4: Attaquer (boss, bâtiments, monstres), Défendre, Explorer, et Fuir permettront de défendre votre cité tout en contrôlant la carte. Ils ne fonctionnent pas très bien, parfois les ennemis détruisent un bâtiments sans qu'un héros adjacent ne bougent le petit doigt... A la fin, certains héros sont plus efficaces que d'autres: les assassins par exemple sont un bon rapport qualité/prix, pas chers et plutôt fuyards: ils prennent vite de l'expériences et meurent peu souvent à cause de leur couardise, alors que les magos sont plus puissants mais très chers (donc chers pour leurs résurrections), ils se mettent dans des situations compliqués et meurent très souvent ce qui fait que les assassins ont toujours une longueur d'avance en terme de puissance et de cheapitude.

Conclusion Au final, le jeu est sympathique et très original. On aurait aimé qu'il y ait plus de petits détails qui auraient transformer cette petite production en grand jeu : des pouvoirs de héros plus variés, pour des batailles plus épiques, une plus grande gestion économique et urbaine, un nombre plus important d'objets avec un contrôle de la production et des revenus, une intelligence plus développée, avec un système de monstres à revoir. Le jeu est sympathique, prenant, mais on imagine mieux, bien mieux ! Le potentiel est très grand et j'espère que les développeurs pourront sortir des suites plus poussées car le côté répétitif empêche de rejouer trop souvent à ce jeu.

Subjectivement 3/5, 4/5 en coup de coeur.

Quelques images disponible ici

mardi 22 février 2011

Half Life 2



Suite du jeu culte de Valve.

On suit de nouveau Gordon Freeman dans de nouvelles aventures plus passionnante et plus linéaire que jamais ! Sans tomber dans la répétition des étendues vastes, riches et variés ! Le premier jeu où on fait du 20 km haies ! Avec des obstacles à l'IA irréprochable toujours en surnombre et sortant toujours de trous à rats sans que vous puissiez les dératiser dans leurs tanières !

Il est difficile de juger ce jeu 6 ans plus tard, face aux Crysis, Battlefield et autres Call of Duty. Certains chapitres sont d'une ambiance remarquable, le passage la vieille ville abandonnée avec le prêtre fou ou sur la plage avec les insectes alliés, mais aujourd'hui ces concepts sont dépassés par des environnements extrêmement vaste comme Stalker ou des scénarios scriptés aux petits oignons.

La puissance des ordinateurs ont augment considérablement, que pouvait avoir ce jeu dans son temps ? L'histoire nous emmène euh sur une planète lambda où Gordon arrive bizarrement pour se faire emprisonner... autant dire que je n'ai absolument rien compris à ce que je faisais là avant que je dus sauver quelqu'un. Ce qui est intéressant ce sont les effets de la dislocation des corps ainsi que de la gravité qui était mis en exergue lors de la sortie du jeu. Le "gun à gravité" est particulièrement plaisant à jouer, comme le champi qui attire les insectes.

Au final, jouer à ce jeu aujourd'hui qui n'est plus dans l'air du temps se révèle difficile et parfois pénible.
On peut se demander comment Valve pour reconquérir ce marché dominé maintenant par quelques titres phares. Valve a réussi à s'en sortir avec des FPS alternatifs comme left4dead mais il sera difficile de sortir un titre fédérateur comme l'a été le premier opus.
6/10

dimanche 16 janvier 2011

La ferme des Animaux

Dans la ferme de Mr Jones il y a des animaux. Ils travaillent tous très durs pour Mr Jones sans recevoir de paiement de sa part. Certains de ces animaux sont intelligents, ce sont principalement les cochons. Un jour, un cochon au nom de Sage l'ancien, prédit la fin de la dictature de l'homme, il prédit le soulèvement des animaux contre l’oppression humaine. Il créa un hymne nationale : les bêtes d'Angleterre. Puis il mourut avant que son rêve ne se réalisa. Mais ses idées ont germé dans la tête de deux autres cochons, Napoléon et Boule de Neige qui plus tard réussit à évincer Mr Jones de sa propre ferme. A partir de là, la dictature laissa place à la joie, les animaux seront leur propre maître et la démocratie s'installa dans la ferme des animaux ... ou pas.

Roman de Georges Orwell publié en 1945, critiquant le régime bolchévique. S'autocensurant pour éviter la censure, car la Grande Bretagne était allié des russes pendant la seconde guerre mondiale.

"Tous les animaux sont égaux mais certains le sont plus que d'autres "
9/10

lundi 22 novembre 2010

Chop Suey de Films 2

Motel
Film qui partait d'un bon scénario d'horreur : un couple en instance de divorce tombe en panne dans un coin paumé. Ils se retrouvent dans un motel miteux avec un gérant peu aimable. Dans leur chambre, des claquements de main se font entendre près des portes et les cassettes contenues dans le magnétoscope montrent des personnes assassinées dans un lieu exactement similaire à leur chambre.

Finalement, on a un film hollywoodien où la nana sert à pleurer et à crier, les personnages font n'importe quoi et la morale du film est "l'intelligence ne sert à rien, seule la connerie sert à la survie"
3/10



Crows Zero
Film de Takashi Miike adapté du manga du même nom.
Synopsis : Au lycée Suzuran, pour être le chef du bahut il faut se fritter avec tous le boss. Mais avant cela, il va falloir se faire des alliés et affronter son armée avant de pouvoir le défier en tête à tête. Film plutôt distrayant, mais le scénario est linéaire et vraiment sans surprise. L'acteur principal (shun oguri, star de tous les Jdrama), n'est là que pour sa tronche et n'est pas du tout convaincant.
En attendant les suites de la trilogie ...5/10



Le treizième guerrier

enième film de viking, celui-ci se dénote par le réalisme de cette retranscription car il se base sur le livre de Ahmed Ibn Fahdlan qui a côtoyé les vikings en leur temps. Et finalement, toujours des scènes de bastons finales où les personnages ne peuvent s'empêcher d'haranguer la foule, à coup d'allocutions kipik.
7/10



Paranormal activity
Film d'horreur new style. Gros buzz à la sortie avec un trailer montrant non pas des scènes du film mais ceux des spectateurs qui regardent ce film. On y voit des visages tuméfiés par la peur et l'angoisse de l'image ! Donc, le film est un huis clos, où des scènes étrange se déroulent dans la maison. Pour comprendre ces phénomènes paranormales, le jeune coupe se filme 24/24 à part dans les douches et les toilettes. Tout est dans le ressenti et dans l'expectative, au final cette sensation est moins puissante que dans d'autres films du même genre. On peut critiquer certaines scènes tournés en mode amateur (avec mouvement brownien de la caméra) et applaudir la réalisation pour un si petit budget, et le jeu pour les acteurs amateurs.
7/10

Summer Wars

Film d'animation de Mamoru Hosada sorti en France en 2010.



Synopsis :
Kenji, un lycéen banal fort en Maths va se retrouver, à cause de Natsuki, dans une fête familiale à Nagano. Pendant ce temps, une attaque informatique est dirigée contre Oz, un réseau social et administratif mondiale.

On a un film d'animation sympathique, nous entraînant dans un univers familial et frais.
Le début du film s'attarde sur les différents membres de la famille Jinnouchi et du système Oz. Ce réseau sociale correspond au Facebook du futur, regroupe tous les systèmes informatiques d'aujourd'hui en une entité. Banque, e-commerce, Jeux vidéo, système de contrôle de la circulation, des satellites, etc ... tout est regroupé sous la férule d'Oz. Le monde extérieur est inchangé, même développement technologique, même culture.
Le déroulement de l'Anime se poursuit après un hackage d'oz par un mystérieux personnage. On est entraîné du film familiale à un sauvetage du monde en règles. On y croit pas vraiment au déroulement des évènements.

L'animation est impeccable, des milliers de détails fourmillent, dans une grande fluidité. Dommage que le scénario est en dessous de la technique.

6/10

dimanche 14 novembre 2010

Chop Suey de Livres - Novembre 2010

Kafka sur le rivage d'Haruki Murakami

On suit l'aventure d'un garçon, Kafka, qui pour fuir la prophétie de son père et s'en va loin de chez lui. En même temps, Un vieil homme simple d'esprit, Nakata, entends aussi un appel qui va l'attirer hors du quartier de ville où il était prisonnier depuis plusieurs années. Aventures initiatiques pour les deux personnages, mêlant univers réel, onirique et fantasmes des protagonistes. Entre les chats qui parlent et le colonel à moitié proxénète, on navigue dans un monde surnaturel ancré dans un monde bien réel. Les passages du livre oscillent entre la poésie, l'onirisme, et le réel qui se mélangent savoureusement. Il y a aussi quelques moments crus qui vont marquer la vie de nos protagonistes.

Le livre est plaisant à lire, je trouve quelques longueurs à certains endroits. Je pense qu'une seconde lecture peut-être nécessaire pour tirer la richesse de l'auteur.

8/10

Le Maître du Haut Chateau de Philip K. Dick

Uchronie de la seconde guerre mondiale, Roosevelt est mort précocement permettant la victoire de l'Axe sur les Alliés. Les territoires conquis sont partagés entre le Japon et l'Allemagne. Les USA sont partagés en deux. La culture est aussi transmise aux vaincus. L'utilisation du yi-King, une sorte de système pour prédire l'avenir est devenue prépondérante dans la vie quotidienne. Les américains, souffrant d'un complexe d'infériorité, essaient de s'en sortir par l'utilisation de leur patrimoine culturel, vente d'objet d'arts (Comme l'Allemagne et le Japon qui s'en sont sortis par l'économie après leurs défaites respective). On voit aussi les prémices de la création par l'intermédiaire de Frank, qui viré de l'usine de fabrication de contrefaçons, va créer de nouveaux objets d'art. Les vainqueurs eux restent cantonnés à l'utilisation du yi-king, crainte de l'avenir, d'une nouvelle guerre froide (entre Japon et Allemagne cette fois-ci).

Rare livre de K dick, où la fin est resté pour moi énigmatique avant que je lise d'autres analyses sur internet. Mais la conclusion restera toujours la même, réalité ? ou invention de l'esprit ? Après avoir compris le livre, la dimension de celui-ci s'agrandit mais on a du mal à suivre la mise en abyme des idées de l'auteur.

7/10

dimanche 24 octobre 2010

Starcraft 2 (3 mois après)

Le Verdict !

3 mois après la sortie de starcraft 2 , qu'est-ce qu'on retient ?

Campagne
La campagne, fer de lance du mode solo s'avère être moyenne. La fin sans surprise. Les missions sont bien dosées, peu répétitives. On trouve quelques bonne surprises pendant les missions d'infiltration mais la campagne manque de saveur, de tonus, d'histoire alléchante. On suit Jim raynor faisant son ptit boulot et le côté épique n'est pas présent sauf dans les quelques missions protoss qui sont relativement bien foutues. On attends bien entendu la suite...

Les missions d'entraînement
Pour moi elle s'avèrent plutôt décevantes; on apprends certes à utiliser les unités mais il n'y a pas assez de missions pour chaque race pour bien appréhender le jeu. On s'amuse plus qu'on n'apprends quelque chose.

Le Ladder
La partie Multijoueurs est vraiment la plus passionnante de starcraft 2. Que ce soit à 1 ou à 4, on enchaîne les parties. En ce qui concerne la difficulté des adversaires, le système de Blizzard semble bien fonctionner, mais un peu trop en oscillation à mon goût (des adversaires très fort qui se suivent ensuite des moyens, en suites des moins fort puis retour au milieu). La ligue de Bronze semble bien s'adapter aux débutants, je n'ai pas vu de plaintes de rencontres de niveaux disproportionnés. Selon moi il y a quand même un grosse proportion de débutants, il y a de quoi faire si on vient d'acheter le jeu.

Les parties personnalisées
Avec l'éditeur, plein de cartes sont crées, des nouveautés ainsi que des remakes de succès de warcraft 3 et de Starcraft. On y trouve de belles surprises, à essayer avec des potes sous Teamspeak. Par exemple, une carte de mini games (comme Mario Party) franchement hilarante entre amis. J'ai vu aussi une carte avec des batailles spatiales, dont le gameplay est vraiment bien étudié. On peut rajouter les TD, DOTa et cie qui sont bien évidemment présentes. Mais les cartes ne sont pas encore optimales vu la date récente de sortie du jeu.

battlenet
Comme à l'accoutumé, Blizzard promets plein de choses qui vont sortir 4 mois après le jeu. Pas de canal chan spécifique au clan, pas de chat non plus. On a l'air un peu tout seul quand on ne connaît personne, il faut vite trouver un clan sur internet sinon c'est un peu mort.
Ce qu'on peut dire, c'est que les serveurs sont nickels. Peu de bugs pour l'instant, pas de lag, des conditions optimales de jeu qu'aucun autre jeu ne peut prétendre avoir tout en étant gratuit.

e-sport
Starcraft 2 va devenir le jeu emblématique de la scène sportive électronique, on peut en être sûr. Il lui reste à détrôner Starcraft 1, Counter Strike pour l'instant mais le début est tellement fulgurant, les streams explosent de tous côtés, on est certain pour dire que le jeu va tout raser. Rien qu'avec le tournoi coréen, 1 million de $ de cash prize par an!, 85000$ pour le vainqueur à chaque tournoi ! Du jamais vu. Ca attire la convoitise des joueurs professionnels qui vont sans plus tarder passer à ce jeu. De multiples tournois se déroulent dans tous les pays, toujours avec un cash prize pas trop ridicule. Le phénomène va peut-être s'étendre au grand public ? Voit-on voir du starcraft à 20h sur une grande chaîne comme en corée ? (HMmmm à mon avis non, on verra toujours du Koh Lanta)

Conclusion
Le jeu PC à posséder, rien de plus rien de moins. Même si on en dit beaucoup de mal, le jeu va conquérir les foules même les plus récalcitrantes un moment ou à un autre. Comme avec la presse lors de la sortie Starcraft 1, tous ceux qui ont trouvé quelque chose à redire y joueront comme des acharnés, autant commencer maintenant :D.

9/10

mercredi 4 août 2010

Coma



http://www.kongregate.com/games/wittyhobos/coma

Petit jeu flash sans prétention aux graphisme et contrôles minimalistes. On suit Fred et son petit oiseau dans un petit monde joyeux pour délivrer sa soeur enfermée par son père.
Des petits puzzles très simples constituent les tableaux. L'intérêt du jeu réside à trouver la sortie de ce monde. Le jeu est réalisé dans un style propre et très bien animé, proposant une immersion au joueur pour plus de dix minutes de jue, grâce en plus à une musique adaptée.

Dès le premier tableau franchi, on peut lire ces inscriptions écrites sur le mur "THIS WORLD IS A LIE" ou "RING THE DORE BELL" à plusieurs endroits différents du jeu, ressemblant fortement aux inscriptions du jeu Portal. En plus de cela, le graphisme, les bruitages et la musique rendent au lieu une atmosphère onirique et très irréelle. On poursuit notre route dans un monde qui semble faux et vrai à la fois et il devient difficile de discerner quel est la part de réalité dans ce monde.

+ : Immersif, musique, graphisme
- : Durée de vie, Fin
4/5

lundi 24 mai 2010

Starcraft 2

Starcraft 2

Jeu développé par Blizzard sortie : 27 Juillet 2010

Résumé : Un des jeux les plus attendus du moment, la béta est disponible depuis quelques mois. Après 10 ans, le second opus parviendra-t-il à détrôner le premier ? Depuis la béta, on critique son moteur vieillot, son innovation proche du néant, son côté trop hardcore, et l'appât du gain de l'éditeur qui va découper le jeu en 3X60€ mais au final, je pense que ça va être le jeu de l'année.

La béta a fermé ses portes le 19 Juillet, que peut-on en tirer pour le moment ?

En ce qui me concerne, j'ai découvert le meilleur jeu de stratégie en temps réel que j'ai joué jusqu'à alors, détrônant WC3/FT (warcraft 3) ce qui me paraissait difficile à imaginer avant que je touche à la béta. Passées les première phases de défaites en multijoueur, on apprend à utiliser la bête, à découvrir des stratégies de plus en plus innovantes et à trouver les parties très prenantes. J'y ait vu pas mal de défauts mais la plupart se sont éclipsés devant la profondeur du gameplay et la sensation des unités (la blizz touch !).

Apprendre à dompter la bête
Il n'est pas facile de l'apprivoiser. Aux premiers abords, on se rend compte que les parties sont très très rapides, et que tout peut se jouer sur une erreur tactique, mais les renversements de situations sont nombreux et rendent les parties d'autant plus excitantes. Maîtriser à fond SC2 nécessite un peu d'entraînement et beaucoup de psychologie, oui il est nécessaire d'accepter la défaite et de se battre contre des adversaires plus forts. Il faut connaître chaque unité, ses forces et ses faiblesses. Il faut connaître les raccourcis clavier, les différentes stratégies pour chaque type d'unité et ne pas s'étaler dans l'arbre des technologies. Et donc ce qu'il faut maîtriser c'est l'art de la guerre

L'art de la guerre de Sun Tsu
Il est dommage de ne pas avoir lu ce livre, car il n'est pas nécessaire de connaître les champs de batailles des Terrans, des Zerg et des Protoss par coeur pour comprendre comment se préparer à la bataille, il suffir de lire le premier traité de guerre écrit par l'homme. Et merci wiki car je ne retrouve pas mon livre.

« Qui connaît son ennemi comme il se connaît, en cent combats ne sera point défait. Qui se connaît mais ne connaît pas l'ennemi sera victorieux une fois sur deux. Que dire de ceux qui ne se connaissent pas plus que leurs ennemis ? »
L'importance de savoir ce que l'ennemi fait ou ne fait pas est primordial pour savoir quoi faire ou ne pas faire. En langage technique gaming, c'est le scouting important pour contrer les stratégies adverses et multiplier les chances de réussite des vôtres. Un peon et hop, ça suffit.

Strategy without tactics is the slowest route to victory. Tactics without strategy is the noise before defeat.
Une des choses est de se focaliser sur une stratégie et de ne pas en multiplier les nombres. Mais n'oublions jamais de changer de stratégie lorsque l'adversaire l'impose dans la configuration de son armée ou la future configuration de son armée. Dans le jeu cela veut dire, qu'on prévoie une stratégie pour battre l'adversaire en utilisant un certain type d'unités, on reste dessus tant qu'il n'y a pas de contre indications venant de l'ennemi, on évite de créer tous les types d'unités possibles de sa race.

If your enemy is secure at all points, be prepared for him. If he is in superior strength, evade him. If your opponent is temperamental, seek to irritate him. Pretend to be weak, that he may grow arrogant. If he is taking his ease, give him no rest. If his forces are united, separate them. If sovereign and subject are in accord, put division between them. Attack him where he is unprepared, appear where you are not expected.
Y a-t-il vraiment quelque chose à dire ? Ce genre de situations arrivent quasiment tout le temps.

All warfare is based on deception. Hence, when we are able to attack, we must seem unable; when using our forces, we must appear inactive; when we are near, we must make the enemy believe we are far away; when far away, we must make him believe we are near.
La psychologie au niveau ultime ! Je ne vous raconte pas le nombre de fois où nous n'avons pas attaqué car nous avons eut peur de l'armée adverse et vice - versa alors qu'il n'y avait rien à craindre. L'effet pression est importante, il nous manquait le facteur renseignement, la psychologie peut renverser la bataille. Faire croire qu'on est fort lorsqu'on est faible est très important pour développer des stratégies longues, coûteuses mais très puissantes. La stratégie étant de pouvoir imposer cette pression psychologique tout en ne tombant sous celle de l'adversaire. La plupart des parties sont pliés rien que par cet effet, on le voit même chez les joueurs professionnels: Il est plus fort que moi, donc je reste chez moi et j'attends sans me renseigner. C'est contraire à toutes les règles de l'art de la guerre et ça se termine par une défaite assurée. C'est peut-être l'un des facteurs les plus importants si on veut progresser ! Faire des tours et rester chez soi, c'est "No match" !

Mais moi j'ai pas d'APM !!!
Il se révèle qu'au final, starcraft 2 est d'une finesse très variée, il existe un nombre incalculable de stratégie, de contre stratégie, de techniques etc. Il faut maîtriser son clavier, son ambidextrie. Etre au top de la vitesse décisionnel, oui changer de stratégie pour une autre demande 1s de réflexion sinon c'est n secondes - 1 trop tard. Ce qui fait que ce jeu a une connotation très négative pour les joueurs débutants. Blizzard a compris, il existe quelques parades à cela.

Blizzard a instauré 4-5 ligues dans lesquels sont répartis les joueurs selon leur niveau qui est mesuré selon un système de type ELO. Il est donc impossible qu'un joueur moyen en ligue de cuivre rencontre un joueur en ligue diamant. Au fur et à mesure de notre progression vers la ligue diamant, les parties deviennent de plus en plus dures et on ne retombe jamais sur des débutants.
Apparemment, dans le jeu il y aura des missions solos qui nous permettront de nous adapter au jeu et d'apprendre comment utiliser les touches (il y a un scénario qui ne peut être gagné qu'en utilisant les touches), d'autres vont nous apprendre à contrer les stratégies adverses du style zergling rush et cie.
Apprendre à jouer nécessite aussi l'acceptation de la défaite et de copier les autres. Pour cela, ce n’est pas plus grave de perdre avec la théorie des 50%. Quel que soit ton niveau de jeu, tu auras toujours environ un ratio de victoire/défaite de 50% environ (sauf vers le haut niveau). C'est le système qui organise le match de façon à tomber sur des joueurs de son niveau. A moins qu'on soit manchot et qu'il nous reste qu'un moignon sur la dernière main, cette théorie marche toujours.

Mais y a pas de défauts ??

Oui il y en a beaucoup.
- Les races ne sont pas équilibrées ! Mais elles le sont déjà beaucoup plus que la plupart des jeux STR.
- C'est moche et techniquement, c'est assez pauvre. Mais euh ... C'est vrai...
- Oh le zealot, il coute toujours 100 minerais et il fait toujours 16 de dégâts ! Tiens comme Starcraft 1 !! Oh le gling aussi ... Mais euh .. C'est vrai aussi... Mais ! Il a suffit quelques changements mineures pour changer les stratégies complètement entre les deux opus.
- Marf c'est trop rapide, je ne comprends rien... Mais en ligue de cuivre, c'est pareil pour tout le monde, c'est la ligue Bob Marley Peaceee zZZzzzz..
- Il est où mon Héros ? Mais, DTC !
- 3*60€.. C'est cher. Mais euh .. C'est vrai aussi...
- Oui mais c'est trop orienté pro, moi je suis null. Mais y en a toujours plein de débutants dans le jeuuuuuuu. Et pis moi je ne tombe plus sur des débutants c’est frustrant ! Car c'est toujours marrant d'en exploser un et de le renvoyer pleurer chez sa maman ! Viens jouer avec moaaaaaaaa, euh non pas toi le sud coréen de 15 ans…
- Oui mais ça prends trop de temps, je ne sais pas jouer. Mais ça devient du fanatisme ? Y a la ligue de cuivre ! Sinon y a le coop contre le PC qu’on peut lancer sur bnet !!! la campagne et les missions solos en nombre assez élevé, les parties multi-joueurs non traditionnels (Tower Defense, DOTA et cie…)

Le seul problème à ce que je vois ne vient pas du jeu mais du serveur : BattleNet 2.0, il se veut innovant et surpuissant et de ce que j'ai vu sur la Beta une semaine avant la sortie. Il reste encore Beaucoup de boulot, surtout que le stress test effectué sur les serveurs (pas sur les banques hein !) n'est pas vraiment concluant. Serveurs down, crash à chaque nouveau patch. C'est le seul point noir IMHO.

A toute, pour la reprise du blog ! La note bientôt !

vendredi 26 février 2010

Hahuri Suzumiya no Yuutsu ou la mélancolie d'Hahuri Suzumiya

Saison 2 26/02/2010
Wow ca fait bizarre de relire les vieux articles d'il y a longtemps. J'écrivais vraiment n'importe quoi.

Bon que dire ? Que les suites c'est pas souvent ça ?

Le premier épisode de la S2 démarre au quart des tours et présage tout ce qu'un oracle phrygien pourrait vomir de bien dans la carrière d'un héros de seconde zone.

La suite se découpe en deux arcs :

Endless Eight : 8 épisodes qui ne peuvent être regarder séparément mais qui pourtant se ressemblent étrangement. Autant vous dévoilez l'intrigue : Notre groupe se retrouve dans une boucle temporel d'une quinzaine de jours (p-ê 8 ?) pendant lesquels ils vont s'amuser sans s'arrêter. 1 épisode = 1 boucle temporel, 8 épisodes = 8 boucles temporels avec quasi aucune différence. Chaque épisodes comporte exactement les mêmes scènes et les même dialogues, le réalisateur a pourtant tout refait de a à z, y compris les doublages, ce qui fait que chaque épisodes est similaire sans l'être véritablement. On y verra les mêmes scènes avec des quelques différences comme les costumes, l'ordre des dialogues, l'angle de la scène, la place des personnages sur la scène etc. Métaphore de l'ennui, de la répétition palpable par le personnage de yuki, qui elle seule tout comme les spectateurs se rappelle des évènements des boucles précédentes. Transfert de notre "endless five" hebdomadaire au "endless eight" anime, répétition avec les même scènes mais pas forcément les mêmes habits.

Cet arc alimente beaucoup de discussion, certains crient au génie, d'autres à l'imposture. Moi je pencherais plutôt vers le dernier. 8 épisodes, c'est de l'arnaque totale, 5 aurait suffit. La musique aurait pu être beaucoup plus pesante au fur et à mesure des épisodes.

The sigh of Hahuri Suzumiya : Cette fois-ci on suit le tournage du film diffusé lors de la première saison. Pas grand chose de nouveau, beaucoup de blabla et l'histoire qui s'enlise.

Dommage le premier épisode était digne de la première saison, le reste ne relève que du fan service.






Saison 1 05/02/2007

Anime de 14 épisodes qui fait fureur en ce moment. Quand je dis fureur, c'est un raz de marée ! Découvert chez Nerae, je me suis demandé ce que pouvait cacher un nom aussi bizarre. C'est avec surprise que l'ampleur du phénomène dépasse ce que je pouvais imaginer, cherchez sur google et youtube vous comprendrez, sur les forums spécialisés le nombre de pages s'enchainent à grande vitesse rendant le tout illisible en cas d'absence de 2 jours, dépassant même Fate/Stay Night pour à peine 14 épisode de sortis.


Qu'est ce que donc Melancoly of Trucmuche ?


Comme d'habitude, rien d'exceptionnel mise à part un personnage principal qui est un peu plus original que d'habitude.
Le fil du scénario classique dont on peut savoir que les deux protagonistes mâle et femelle vont surement tomber amoureux tôt ou tard.
Le comique ressemble à celui de School Rumble en moins puissant
Le côté un peu Fan service, kawai, otakisme en puissance qu'on ressent un peu.
L'épisode 1 (0) est un peu nul (plein de gens le disent)

En gros rien de surprenant, ni de révolutionnaire mais qu'est ce qui rend tout le monde si fou ? Les extraterrestre ? un message subliminal d'un androïde ?


Bah, je ne sais pas; même moi je m'y suis pris au jeu. J'ai pas pu m'empêcher de revoir certains épisodes avant d'avoir mater entièrement la série, chose que je fais jamais.
L'ending en est la parfaite démonstration : La musique est pas terrible et les déhanchements des nanas sont enfantins. Mais, on ne peut pas s'empêcher de rester scotcher à regarder, obnibuler par je ne sais quel image subliminal qui contiendrait plus de 100 Tera-octets d'informations (Hum...)

La série est construite bizarrement, les studios ont délibérément mélangés l'ordre chronologique des épisodes ce qui donne des anachronismes bizarre : Tiens mais y sort d'où ce mec (le nouveau élève mystérieux) ! entrainant des réactions du genre : c'est dingue j'ai l'impression que j'ai raté un épisode.

Conclusion

Enfin, J'attendrais la fin pour donner un avis définitif mais je ne peux m'empêcher que la série est prometteur. C'est le studio qui a fait FMP fumoffu qui le réalise, d'ailleurs il y a des clins d'oeil dans un épisode, l'uniforme rappelle aussi celui de FMP...

http://premier-quartier.blogspot.com/

samedi 7 novembre 2009

Madame Bovary


Madame Bovary de Gustave Flaubert, paru en 1857.

L'un des livres le plus connu de Gustave Flaubert avec l'éducation sentimentale.

En première, mon professeur de français ne cessait de vanter cette ouvrage, qu'il lui faisait toujours le même effet après plus de 20 relectures. J'ai eut du mal à trouver ce livre chez le libraire, confondant à chaque fois l'auteur par un autre. Au final je l'ai commandé par internet. Je tenais beaucoup à le lire parce que je désire connaître les classiques de l'époque mais surtout parce que ce livre me rappelait le Rouge et le Noir de Stendhal qui pour moi est l'un des summums des livres à pouvoir lacrymale que j'ai eut à lire.

Histoire : Emma Rouault vit une existence paisible chez son père, un riche fermier. Elle se nourrit de livres romantiques et de désirs d'évasions en espérant une existence riche en rebondissement. Lorsque que Mr Bovary arrive pour soigner la jambe de son père, elle se laisse séduire par le médecin récemment veuf. Lorsqu'ils emménagent ensemble, Madame Bovary s'ennuie de la vie paisible du médecin, elle espérait vivre des péripéties et la voilà à s'ennuyer dans la maison en attendant que le mari finisse son travail. Un jour, lorsqu'elle participa au bal organisé par un marquis, elle découvre un monde luxueux, toujours en mouvement, pleine de richesse à découvrir. Le retour à la réalité sera rude, elle gardera en souvenir un objet laissé tomber par le marquis comme souvenir, un désir inatteignable. Au retour du bal, elle souffre de dépression. Le couple déménage à Yonville et Madame Bovary parvient à trouver son existence, sa voie dans l'adultère.

L'histoire n'est pas très intéressante, on découvre tout de suite ce qu'il se passe et ce qu'il va probablement se passer. Quelques rebondissement ponctuent le scénario. Je pense qu'on ne lit pas Madame Bovary pour l'histoire d'un fait divers mais pour le style de l'auteur.

Dans un premier temps, ce qui est agréable, c'est de découvrir les lieux existants réellement qui sont décrits par Flaubert comme il existait à l'époque. Par contre, il faudra être Rouennais ou Normand pour pouvoir ressentir un léger plaisir à lire la description de quelques rue de Rouen comme la rue Eau de robec qui est l'une des plus pittoresques de cette ville. Contrairement à la description de Flaubert, le Robec, la rivière traversant la rue, est devenu souterraine remplacé par une mini rivière artificielle.

Flaubert est un des plus grands auteurs romanesques français. Ce qu'il y a de remarquable dans le livre, c'est que Flaubert arrive a retranscrire des scènes les plus banales qu'il soit et à les faire vivre et bouger plus vrai que la réalité, rien qu'avec la force des mots. "C'était la vie elle même apparue" a écrit Maupassant au sujet du livre. Il n'y ni jugements, ni orientation dramatiques dans le ton du livre, c'est le réalisme des mots qui va sortir du livre. La violence de cet affrontement est assez terrifiante, la scène où Mr Bovary rencontre Emma chez le père Raoult est assez édifiante, chaque geste provoque une tempête chez le lecteur, on est emporté par le mouvement des pieds d'Emma, de sa bouche et de son corps.

Au final, je n'ai pas accroché au fil de l'histoire, mais j'ai été subjugué par cet art.

dimanche 25 octobre 2009

Inglorious Basterds



Dernier des films de Quentin Tarantino,

Synopsis
: Deux histoires séparées qui se rejoignent ensuite.
Dans la première partie, on rencontre l'officier SS hans landa (Christoph Waltz) qui recherche une famille juive cachée dans une maison de campagne. On y voit aussi Shoshanna Dreyfus (Mélanie Laurent), qui sera la seule rescapée de la tuerie qui s'en suit.
Dans la seconde partie, un bataillon de juifs, spécialisés dans des actions commando ciblées, va essayer de perpétrer un attentat contre une partie de l'état major allemand avec la collaboration d'une actrice célèbre : Bridget von Hammersmark (Diane Kruger). Pendant ce temps, Shoshanna monte sa vengeance...

Un film qui deviendra probablement "culte", comme la plupart des films de ce réalisateur. En un mot, ce film est géniale. Les 2h30 du film sont trop court avant qu'on ait la moindre chance de regarder le plafond pour voir s'il y a une mouche ou pas.

Les personnages constituent le premier point fort du film. Il y a des personnages récurrents comme shoshanna ou le colonel hans landa, et des personnages qui apparaissent qu'à certaines scènes comme l'officier dans la taverne perdu.
Le personnage central du film est incarné par le colonel landa, celui-ci est un officier de renseignement polyglotte, raffiné, intelligent et cultivé. Il constitue dès le départ le "grand méchant" mais se retrouve au final à en être le héros, le personnage clé de tout le film au point où si le réalisateur n'avait pas trouvé l'acteur idéal pour ce rôle, il n'aurait pas tourné le film. Ce personnage non manichéen, est un parfait manipulateur psychologique, et ses interrogatoire sont des moments forts dans le film. Ce rôle est joué par un acteur totalement inconnu, qui a joué dans des séries B, télévisées comme Inspecteur Derrick et autres productions germanophones. Il a réussit à sublimer le personnage et à en faire LE héros du film, occultant l'interprétation des autres acteurs.
L'équipe de tueurs mené par Brad Pitt est présent pour appuyer l'humour du film alors que shoshanna représente une partie un peu plus sérieuse, un peu plus construite; c'est peut-être pour cela qu'on trouve que l'ambiance des scènes avec Mélanie Laurent est décalée avec le ton du reste du film. Et c'est pour moi le principal défaut.
Il reste plusieurs protagonistes qui font des apparitions brèves mais qui marquent tout autant que les autres : comme le major dans la taverne perdue.

L'humour est omniprésent dans les quiproquos et dans les situations improbables et rocambolesques comme la scène du rendez-vous avec Diane Kruger dans un village perdu dans la France (où ils ne devraient y avoir aucun soldat allemand). Ce sont souvent des scènes longues à huis-clos où on passe d'une situation sympathique, rigolote à une tension extrême dans le dénouement de l'action. On se marre autant voir plus qu'un film français comique moyen, et juste pour un film de "guerre".

La manière dont film Quentin n'est pas vraiment novateur parce qu'il reprends pour beaucoup la technique de vieux films anthologiques que je serais incapable de citer mais il l'a remis au goût du jour. Aujourd'hui, les scènes du cinéma américain sont souvent réalisées sur 18 décors différents dans une continuité visuelle autant que verbale et rôlistique. Quentin préfère se focaliser à un seul endroit pendant un temps plutôt long, par exemple, dans un bar ou dans une maison de berger où on ne verra que la pièce de séjour,et où l'action se jouera avec le seul talent des acteurs et du texte. Ce procédé augmente d'une part l'attention des spectateurs sur les acteurs et leur psychologie. En évitant de faire divaguer les yeux du spectateur sur les éléments du décors, nous nous concentrons sur le texte et le jeu. Au final, on augmente cette tension dramatique créée par le dialogue entre les différents protagonistes, et chaque détail apporté à la scène par des serveurs ou autres figurants(comme le lait et le dessert) va servir à renforcer notre image de la scène et à nous rappeler des indices du milieu environnant (lait) qui sera ré utilisé avec une force décuplé plus tard dans le film (lait). L'absence de décor souligne son existence et le changement de décor est renforcé par ces coupures visuelles, temporelles dans le film. C'est aussi un défaut chez Tarantino qui en fait parfois trop.

Au ayatollah de la VF, il n'y a pas meilleur façon d'apprécier ce film qu'en VO car le tiers du film est en français, l'autre tiers en allemand/italien et le dernier tiers en anglais. On est surpris par la place prise par les langues autres que l'anglais dans un film américain. Plusieurs scènes jouent sur la langue des personnages et je ne vois même pas si c'est possible de faire une VF tellement le français est présent et que le jeu de langues est important dans certaines scènes (voir dans toutes les scènes, en particulier dans la première, lorsque le colonel veut passer du français à l'anglais, on croit tous à une technique cinématographique pour éviter aux anglophones d'entendre une autre langue que celle de Shakespeare, mais il en est tout à fait autre chose).


Au final, on a un film qui dépasse l'espérance de ce qu'on aurait pu imaginer. Un très très bon film avec un colonel landa surpuissant, des scènes qui marquent le spectateur.
9.5/10

mardi 1 septembre 2009

Numéro 9


Une petite machine se réveille d'une longue torpeur, son créateur a l'air mort, de la taille de pinocchio il se meut vers l'extérieur. A sa surprise, tout est détruit et la civilisation a quitté les lieux. Il rencontre rapidement un autre petit automate portant un numéro comme lui. Le numéro 9 est inscrit sur son torse et c'est le dernier né des petits robots créés pour s'opposer à des machines destructrices qui règnent dans la région.

Le synopsis écrit pour ce film est assez repoussant, on y parle d'un gars qui va sauver le monde (génial !), une civilisation (ouais!), il est le seul à pouvoir le faire (oh!) car c'est l'élu (euh !), c'est son destin (hmmm hmmm!). Ca a tout l'air d'un film exclusivement pour enfants alors que c'est visible par tous. Pour résumer, le marketing autour du film est totalement pourri. Il n'y a que : avec elijah wood ou par le producteur Tim Burton, ou par le fils, qui a fait pipi sur la jaquette, du chien de la maîtresse du chauffeur de Spielberg ! qui a l'air assez crédible.

Le film a une atmosphère un peu glauque, légèrement gothique (Tim Burton oblige), lourd et des tons très sombres. On est loin des films rose bonbons. La bande-son est malsaine et les scènes sont réalisées avec un certain contrôle de la tension des spectacteurs. Mon Neveu de 8 ans, à côté de moi, a du loupé 15 mn au total du film, en utilisant la technique de la main devant les yeux.
Le monde a des allures de steampunk : des robots manufacturés dans des grosses usines métalliques, des décors des habitations fin XVIIIème, début XIXème siècle. l'inventeur a un plus atelier du genre mécanicien que du genre mecha robot futuriste. Quelques signes alchimiques renforce la vision dystopique plutôt qu'utopique, d'une révolte machines vs humains.

Côté technique, c'est très bien réalisé : les détails sont très fins, les décors post-apo réalistes. On est dans l'ambiance rapidement, et l'univers est accrocheur. Les mouvements des petits mannequins sont fluides et ressemblent plus à de l'animation classique qu'aux mouvements réels des humains mais on n'y fait point attention.

Finalement, on a un film d'animation de très bonne facture qui tient bien en haleine le spectacteur. On est plus dans un film d'action qu'un film à messages intellectuels mais on y prend gout avec l'univers décalé par rapport aux ténors du genre hollywoodien. On regrette, vers la fin, le culte de l'héroïsme et de la destinée navrante caractéristiques des films américains

7/010

mercredi 26 août 2009

Pourquoi les vaches ne peuvent-elles pas descendres les escaliers ?



Le livre vient à la suite d'un site internet (que j'ai la flemme de chercher), où les citoyens britanniques pouvaient envoyer des questions scientifiques lesquels répondaient un panel de spécialistes. L'auteur en a regroupé 290 parmi les dizaine de milliers que comporte la base de données, réparties dans plusieurs catégories simplistes comme les secrets de l'univers, fonctionnement du corps ou sensations.

D'un point de vue scientifique, il pourrait sembler que ce livre s'adresse aux néophytes. Les questions sont techniquement peu précises et très aguicheuses :
Qui est arrivé le premier, l'œuf ou la poule ?

Les réponses sont bien entendu plutôt vulgarisées pour rester compréhensible à n'importe qui. Certaines questions sont de niveaux collège/lycée et ne demandent pas des connaissances grandiloquentes pour pouvoir deviner la réponse.
Pourtant, j'ai acheté le livre, certaines questions stupides demandent des réponses qui nous amuser.
Pourquoi les tubes de super-colle ne sont jamais plein ?

Quel est le prix d'un corps humain (ramené aux éléments qui le composent) ?

D'autres questions dont nous connaissons la réponse mais pas forcément les mécanismes induisant cette réponse.

Au final, j'ai à moitié regretté d'acheter le livre. Il y en avait beaucoup trop dont je connaissais soit la réponse soit une bribe de réponse.

7/10 pour les néophytes.

de Paul Heiney, marabout, 5€90

samedi 15 août 2009

Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques



Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques (Blade Runner), de Philip K. Dick.
Tout le monde a du voir le film de Ridley Scott. Je suis plutôt du genre puriste, le livre en 1, et le film en deux voir en 36 ème position, mais là le livre arrive juste à égaler le film avec Harisson Ford, mais quel film ! Pour information, L'histoire raconte la traque, par un chasseur de primes, de dangereux androïdes qui ont échappé à tout contrôle.

Comme Issac Asimov en son temps, Dick joue sur la différence entre humains et robots. Qu'est ce qui fait de nous des humains ? Qu'est qui nous distingue des autres ? L'empathie est un des critères clés reconnus dans le monde de Blade Runner, le Test Voight-Kampff en est la quintessence permettant aux hommes de reconnaître ou mieux : de dissocier les robots de ses semblables par des réflexes incontrôlables qui est en réalité greffés par une éducation quasi fasciste. Pourtant le lecteur n'aura de cesse, par empathie littéraire, de s'apercevoir que les quelques androïdes qui ont fuit vers la terre sont plus "humains" que les humains hormis en comportement envers les animaux. Les humains utilisent des orgues d'humeur programmant leurs émotions pour la journée : le matin déprime, l'après-midi : envie de regarder la télévision même s'il n'y a rien de bien, le soir : soumission envers le mari pour le bien du couple. Ce sont quelques exemples de ce que la femme du héros programme sur son orgue d'humeur. Lorsque le chasseur de primes rencontrent quelques androïdes comme la mythique Rachel, on se rends compte que ces androïdes pétillent de vie, d'émotions, de pensées, de fraicheur. On jurerait qu'on entendrait leurs battements de cœur. La réalité n'est pas ce qu'elle est, les humains d'aujourd'hui ne vaudraient surement pas mieux de la description des humains faites dans ce livre.

Il manque au livre une description plus profonde des villes, de la vie, trop souvent piraté par les images du film qui ressortent par-ci par-là de la mémoire. Certains passages restent encore abscons, qu'est-ce que cette religion : la mercerie ? Qu'est ce que cette fusion ? L'auteur aime bien dans ses livres jouer avec la réalité et la fiction mais le développement de certains personnages me semblent bizarre, flirtant avec un côté irréaliste et illusoire, on reste sur sa faim jusqu'au bout, une seconde lecture pourrait aider à la compréhension.

Cependant, il y a beaucoup d'idées intéressantes non reprises dans le film comme les animaux électriques et leurs rapports avec l'homme(le titre origal étant Do Androids dream of electric sheep ?, d'ailleurs c'est une aberration totale de la part de l'éditeur d'avoir renommer le livre en Blade Runner à cause du succès du film), de la programmation des sensations,la mercerie, de l'exode vers Mars etc... La principale différence étant que la terre de Ridley Scott est remplie de monde alors que celui de Dick en est vidé.

Ce n'est pas le meilleur de K Dick (voir substance mort, Ubik)mais ce livre reste un classique des classiques de la SF.

8.5/10

dimanche 9 août 2009

Chop Suey Film d'animation

Quelques films d'animation qui reste un de mes formats de prédilection

Monstres et Cie : Dans un plan parallèle, des monstres tirent l'énergie nécessaire à l'alimentation électrique de la ville en faisant peur aux enfants sur terre la nuit. Un jour, une enfant réussit à s'introduire dans ce monde par mégarde et sème la zizanie dans l'entreprise et chez les héros qui ne savent pas quoi faire de ce petit bébé hautement pathogène. L'animation signée Pixar est bien faite, par contre l'esthétique n'est pas très originale et manque de saveurs. L'idée est quant à elle géniale à tout point de vue. 8/10

Wall E : Un robot solitaire sur Terre, un peu déréglé, effectue sans relâche la tâche que on lui a gravé dans sa mémoire : nettoyer la terre qui est devenu une poubelle écologique. Malgré ses circuits formatés le robot a développé contrairement à ses confrères des sentiments humains qui vont supplantés les règles premières. Depuis tout ce temps, il rêve de compagnie sur cette terre abandonnée des humains, écoutant de la musique, s'instruisant de films, il s'évade jusqu'au jour un robot d'allure féminine entre dans l'atmosphère... Critique exacerbée de la vie occidentalisée obèse à l'américaine, petit ode à l'écologie, futur menaçant, on peut y voir beaucoup de choses dans ce film où les paroles ne sont pas très nombreuses au début du film. C'est un petit bijou.. 9/10

La princesse au petit pois : Ce film se base sur la conte d'Andersen. Une fable qui raconte comment techniquement dévoiler la lignée royale d'une princesse en la faisant dormir sous 20 matelas et quelques petits pois. Comme dans tous les contes, i l y a les méchants très méchants et les gentils mous du genou. Bon pour les enfants. 7/10

Simpson le Film : Spider cochon, spider cochon ... Rien à redire, c'est du Simpson, quelques passage un peu lourd et lent mais tout est bon dans le cochon .. 8/10

dimanche 2 août 2009

Chop Suey

Non non, ce n'est pas la recette du chop Suey mais un tas de truc qui traine depuis un bout de temps dont je n'aurais pas le courage de détailler..

Coco, de Gad elmaleh avec Gad elmaleh. Un milliardaire organise la bar-mitzvah de son fil en oubliant à qui la communion est destiné. Il y a de très mauvaises critiques qui sont au final méritées mais le film a réussi à m'arracher quelques sourires de temps en temps. C'est le genre de film qu'on ne regarde que si on vous prête le DVD, pendant que vous faites la cuisine dans une période de besoin "absolu" de bruit ambiant. 3/10

Largo Winch, de Jérôme Salle. Le film s'en sort relativement bien dans les scènes d'actions pour une réalisation qui à l'air d'être à la française. Cependant, il y a beaucoup et surtout vers la fin, des rebondissements prévisibles (le coup du russe etc). 6/10

Walkyrie de Bryan Singer avec Tom Cruise, Film qui retrace un des attentats qui avait toute ses chances de réussir contre Hitler. Rare film sur la seconde guerre mondiale du côté allemand. Malgré la fin inéluctable, on y essaie d'y croire dur comme fer jusqu'au bout. Il n'y a qu'une seule chose qui me parait historiquement bizarre. Le film semble dire que le QG des communications est un lieu décisif dans la réussite ou l'échec de l'opération walkyrie (qu'hitler soit mort ou non). Il me semble assez étrange qu'ils n'ont pas tout de suite tenté d'en prendre le contrôle. M'enfin, bon film : 7/10

Quantum of Solace de Marc Forster avec Daniel Craig, Deuxième opus des James Bond avec Daniel Craig. C'est toujours aussi excellent et très physique. Un seul bémol sur le scénario un peu banale. 7/10

Martyrs de Pascal Laugier, Vie de famille, la fille se lève et se chamaille avec son frère. Le père se lève puis tartine son pain pendant que la famille discute autour du petit déjeuner. Une fille sonne à la porte. 5 mn plus tard, tout le monde est mort et ce ne que le début. Le film le plus abominable que je ne jamais vu, rangeant "cannibal holocaust" dans la catégorie Disney Creative Pictures. Je n'ai pas vraiment compris le message final qui a l'air de s'adresser plutôt aux vieux et à une certaine catégorie de stressé, à moins que je n'ai rien compris à la logique du film. 5/10

mardi 14 juillet 2009

L'esprit du Budō, maison de la culture du Japon

Petite exposition sur les principaux arts martiaux japonais : Judō, Kendō, Kyudō (tir à l'arc), Karatedō, Sumō, Naginata, Shorinji Kempo, Aikidō, Jukendō (escrime à la baïonnette).

On y apprends l'évolution des écoles traditionnelles à un art martial moderne ancré dans l'éducation et la culture d'une population. L'exposition est bien structurée entre un film passionnant, des textes explicatifs non rébarbatifs et des expositions d'armes anciennes et d'entraînement d'aujourd'hui. Le tout dans un décor simple mais très esthétique.

On rencontre différents art martiaux peu connue dans le monde mais dont le nombre d'adhérents au japon n'est pas négligeable (Kempo, Naginata, Jukendo).

On y rencontre de très belles reproductions de casques et d'armures, d'apparat ou/et de guerre parfois versé dans la protubérance et l'exubérance.

jeudi 25 juin 2009

Bidon d'eau à la WWF

Mega nouvelle de ouf aujourd'hui : L'eau du robinet semble être dangereux pour les cancéreux.
Un médecin crée un buzz en association avec la WWF autour de la pollution de l'eau du robinet et le cancer. J'aimais bien la WWF quand j'étais petit ... les ptits pandas c'était sympa, maintenant j'ai l'impression d'avoir affaire à des extrémistes fanatiques.

Article en question

Le médecin déconseille aux cancéreux de boire l'eau du robinet tout en se défendant d'insinuer que cette eau pouvait entraîner le cancer... pourtant

Dr Servan-Schreiber

De nombreuses études montrent que les nitrates sont associés à une augmentation de la survenue de certains cancers (vessie, prostate, estomac…).


Ça c'est de la stats de ouf

et la WWF continue tout autant à être d'accord pour dire que 99% de l'eau française est potable et non dangereuse pour la santé mais se focalise gyroscopiquement dans des coins perdus d'Eure et Loire où 49 080/60 000 000 sont privés d'eau potable, wow ! Privés d'eau potable ! Et donc ils ne la buvent pas...

Et d'un air sérieux on continue sur, 5 000 000 de français chaque année ont bu un coup d'eau polluée, Ouahhhh ! Stats de ouf, j'ai mangé de la merguez cramée y a 6 mois...

Il y a beaucoup plus de pesticides dans les légumes que dans l'eau du robinet, qui est partant pour Fruits / Légumes et Cancer ? pour promouvoir mon blog.

Le but de cette communication est louable : au lieu de perdre de l'argent à purifier l'eau polluée pour le robinet, il faudrait organiser une agriculture non pollueuse autour des sources. Mai n'est pas Sarkozy qui veut, attaquer sur le cancer avec des données scientifiques douteuses, on repassera.

samedi 20 juin 2009

Carvaggio

Téléfilm en deux parties par Angelo Longoni

"Michelangelo Merisi da Caravaggio, dit Le Caravage, est un peintre italien né le 29 septembre 1571 à Milan et mort le 18 juillet 1610 à Porto Ercole.

Son œuvre puissante et novatrice révolutionna la peinture du XVIIe siècle par son caractère naturaliste, son réalisme parfois brutal, son érotisme troublant et son emploi de la technique du clair-obscur qui influença nombre de grands peintres après lui."
Wikipédia

Le téléfilm suit globalement la vie du peintre, on reste passionné à suivre l'histoire de Mchelangelo tout au long de sa carrière, pendant les 3 heures des deux téléfilms. On regrette cependant que le scénario a été changé face à la réalité historique, on regrette aussi qu'il y ait peu d'explications intrinsèques sur ses œuvres.

Les costumes sont très bien fait et le décor du téléfilm aussi, les acteurs y jouent bien et le réalisateur n'oublie pas de recréer l'ambiance de tractations politiques autour du vatican. On admire les tableaux reproduit du téléfilm mais on manque parfois d'explications.

Je confondais ce peintre avec Michel ange quand j'étais petit, je l'avais quasiment oublié. J'adore ses tableaux où sont représentés les personnages avec des petites bouilles mignonnes et angéliques (voir en bas). D'ailleurs les acteurs qui jouent les modèles de ces tableaux sont très crédibles. Malgré qu'ils peint les humains, les objets tel qu'ils sont, qu'il soient beau, laid ou pourris, la représentation qu'en fait le caravaggio dénote d'une grande beauté artistique et esthétique.

Téléfilm à voir ! 8/10